Monday, July 29, 1929
Went to the bank this morning and got my Siamese money changed to piastres. Found I had figured my assets wrong and instead of $5.00, exclusive of bus fares to Saigon, I had $23.00. Darned good thing too, for I was rather hungry and five berries isn’t a whole lot for a week’s stay at Angkor. Thus I blew myself to a 22¢ lunch and walked out to see the Wat or Vat (as there is no W in French) Botum Vedei, situated on the edge of town, and thus on the jungle’s edge also. It is rather insipid after seeing the splendor of the Bangkok temples. Those of Phnom Penh are smaller, in not such a good state of preservation, and do not have the fine decorations or mural paintings of those of Bangkok. Spent the hot afternoon trying to sleep, and now, after a bite to eat, I shall hunt out a vacant park bench for the night. There is something of the gay spirit of the French here in Phnom Penh—I can notice it even in the Thai-Hou Café which seems to be a respectable place for the French to come and eat.
Of Angkor-Vat, my guide books say—”Angkor-Vat est parmi les monuments de l’art khmer l’un des plus imposants et des mieux conservés. Il est aussi le plus accessible et le plus visité des édifices majestieux élevés aux divinités hindoues par les souverains de l’ancien Cambodge.
Tous les voyageurs sont frappés de surprise et d’éntonement à la vue de ce prodigieux amas de grès sculpté escaladant le ciel, surgissant en pleine forêt, envahi lui-même autrefois par la végétation.
Peut-on s’imaginer tout ce que l’architectural a peut-être jamais édifré de plus beau, transporté dans ;a profondeur de ces forêts, dans un des pays les plus reculés du monde, sauvage, inconnu, désert, où les traces des animaux sauvages out effacés celles de l’homme, où ne retentissent quère que le rugissement des tigres, le cri rauque des éléphants et le brame des cerfs. Nous mîmes une journée entière à parcourir ces lieux, et nous marchions de mervielle, en mervielle dans un état d’extase toujours croissant,” etc. etc.